Sur les 124 tests de diagnostic rapide (TDR) réalisés sur les pèlerins à leur arrivée à l’aéroport, 78 cas ont été détectés positifs au SARS-CoV-2 dont 36 cas confirmés par PCR, indique la Direction de la Prévention.Il est désormais recommandé renoncement à la communion dénommée « Ganalé » pour les cas de pèlerins déclarés positifs. Fort de ce constat, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a renforcé son dispositif de surveillance sanitaire aux frontières en mettant en place à l’AIBD, une équipe de dépistage ou symptomatique de syndromes grippaux des pélerins au retour des lieux Saints de l’isiam, à la recherche de cas de Covid-19, en collaboration avec l’IRESSEF. Expert en gestion des urgences et catastrophes sanitaires et consultant international, Dr Abdoulaye Bousso alerte sur sur cette communication alarmiste. Sur sa page X, Dr Bousso invite les autorités sanitaires à ne pas surenchérir la situation. « Retour de la COVID-19 au Sénégal ? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! », fait savoir Dr Bousso. Poursuivant son argumentaire, ce dernier se pose la question de savoir si, « une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? », il assure que « chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi, des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation).