À Palmarin, une localité réputée pour ses magnifiques plages et son patrimoine naturel, des tensions autour du foncier ont récemment pris une ampleur considérable. Au centre des accusations : Maxime Jean Ndiaye, ancien secrétaire général de la présidence de la République. Selon des informations recueillies, M. Ndiaye est accusé d’avoir obtenu un décret signé par le Président Macky Sall, déclassant plusieurs hectares de terres du Domaine Public Maritime (DPM) et du Domaine Public Fluvial (DPF). Ces terres, qui seraient destinées à son père, François Ndiaye agé de presque 90 ans, sont au cœur d’une vive polémique. Des membres influents de la communauté, ainsi que des familles locales comme les Amo BEY et Mme Sophie Sarr, dénoncent cette démarche, qui aurait été réalisée sans l’accord de la Mairie de Palmarin ni une délibération préalable du Conseil municipal sur la partie Domaine National. Le Conseil communal affirme ne jamais avoir validé une quelconque cession ou déclassement de ces terres. Ces accusations sont d’autant plus graves que Maxime Jean Ndiaye est soupçonné d’avoir usé de son influence auprès du ministère des Finances, du Comité consultatif pour l’occupation et la désaffectation (CCOD), et d’autres services techniques pour accélérer le processus. Des sources locales évoquent une tentative d’appropriation abusive des plages de Palmarin, des sites prisés tant pour leur beauté que pour leur valeur économique et culturelle. La situation a entraîné une montée des tensions entre les parties impliquées, perturbant l’équilibre social de la commune. Les familles concernées et certains membres de la communauté appellent à une enquête approfondie pour faire la lumière sur cette affaire. En attendant, ces révélations relancent le débat sur le JJJ et la gestion du foncier au Sénégal, un sujet souvent marqué par des controverses et des conflits d’intérêts. À Palmarin, la COMMUNE reste mobilisée pour défendre ce qu’elle considère comme son patrimoine commun. Joint par téléphone le maire de Palmarin, Singui sarr nous a éffectivement confirmé que le dit contentieux est réel et qu’il y’a véritablement un accaparement des terres de sa localité sans le consentement du conseil municipal de palmarin.