Devant les journalistes, les jeunes de la République des valeurs ont dénoncé une pratique inacceptable en République : le paiement de sommes colossales à des soi-disant victimes des événements sans qu’aucun jugement n’ait été rendu et sans qu’une discussion nationale n’ait eu lieu sur ce sujet. C’est pour cela qu’ils ont décidé d’introduire une plainte auprès des juridictions compétentes contre ces paiements effectués en toute opacité au profit de « victimes » désignées unilatéralement par le PASTEF. “Un montant de 5 milliards de francs CFA a été inscrit dans un budget qui n’a pas reçu l’aval du Parlement, ayant été adopté sans débat ni vote. Une telle violation des principes démocratiques et de transparence ne saurait être tolérée”, dénoncent les jeunes de Thierno Alassane Sall. Par ailleurs, ils ont abordé la question portant sur le rejet de la proposition de loi portant abrogation de la loi amnistie. Selon eux, “L’affolement de Pastef à l’annonce de ce dépôt a été à la fois surprenant et amusant. Les Sénégalais ont découvert qu’ils ne voulaient pas de l’abrogation, alors qu’ils en avaient pris l’engagement devant le peuple sénégalais. Ils avaient commencé à parler d’abrogation partielle, ce qui a été clairement rejeté par les Sénégalais. Ensuite, ils ont changé de vocabulaire en parlant de « rapporter la loi d’amnistie ». Ayant compris que cela signifie la même chose que l’abrogation partielle, les Sénégalais n’ont pas tardé à rejeter cela à nouveau”.