Nous ne demandons rien d’autre que la justice pour nos enfants, nos frères et nos maris tombés sous les balles ou disparus dans ces violences politiques ». Telle est la position du collectif des familles des victimes des violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Pour eux, l’amnistie constitue un déni de justice et entrave l’établissement des responsabilités. Cette opposition rejoint celle de plusieurs organisations de défense des droits humains, qui estiment que la loi risque d’entretenir l’impunité et de favoriser de nouvelles violences. Sur un tout autre registre, les membres du collectif ont aussi dénoncé l’émergence de groupes accusés d’instrumentaliser leur cause à des fins lucratives. « Il est inacceptable que certaines personnes créent des collectifs au nom des familles des victimes uniquement pour s’enrichir », ont-ils déclaré, appelant à la vigilance et à la transparence. Dans ce sillage, le collectif a réaffirmé sa détermination à poursuivre son combat pour que justice soit rendue, afin que leurs proches puissent « reposer en paix ».