Le directeur général du travail et de l’emploi a apporté des précisions sur la lancinante question autour des licenciements annoncés dans certaines structures publiques. Contrairement à ceux qui qualifient ces mesures abusive, Karim Cissé lui estime que seul le juge a le pouvoir de qualifier ces mesures. La polémique autour des centaines de licenciements annoncés dans plusieurs structures publiques est loin de connaître son épilogue. Le Directeur général du travail et de la sécurité sociale a apporté sa part de vérité. Lors d’un déjeuner de presse en prélude de la 4ème conférence sociale, il a précisé que « l’essentiel des dossiers qui sont évoqués dans les médias sont connus de l’inspection du travail », estimant d’ailleurs que « pour certains effectivement, l’inspection a confirmé lors des négociations générales où étaient représentés les travailleurs concernés, les centrales syndicales et les organisations syndicales sectorielles. » « Au cours de ces instances pour l’essentiel des cas ont été passés à la loupe et nous avons pu constater que pour la plupart nous avons eu soit des contrats à durée déterminée qui sont arrivés à expiration. C’est là, où on parle de 700, 725 même si pour ces cas, les travailleurs contestent pour certains contrats environ 200 où ils disent effectivement ces gens ont dépassé la période de renouvellement et qu’il faut les requalifier. », a indiqué M. Cissé
Pour lui, c’est le juge du tribunal du travail qui peut donner une qualification au licenciement.
« Ce n’est pas au gouvernement ou à l’inspecteur de travail de requalifier ou qualifier un licenciement d’abusif. Il n’a pas ce pouvoir… Naturellement qu’il y ait des licenciements dont les motifs contestables ça toujours existé et ça existera toujours. C’est pourquoi il y a des institutions administratives et judiciaires qui sont chargées d’étudier ces dossiers et de rendre des décisions » a-t-il laissé entendre. Lansana DIANDY