Dans une interview, le présidentMacky Sall a exposé ses arguments, insistant sur l’impossibilité de dissimuler la dette publique. Selon lui, « Une dette publique on ne peut pas la cacher par définition. En effet, elle suppose un engagement de l’État vis-à-vis du bailleur. C’est un avis de la Cour Suprême qui est requis pour chaque convention de dette internationale. ». Macky Sall a ajouté que la dette extérieure, libellée en devises, passe par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il a également souligné les mécanismes de contrôle existants : « Il faut savoir que la surveillance multinationale est aussi faite sans que moi-même, président de la République, je ne sois informé. Sans qu’aussi la Cour des comptes, de l’Assemblée nationale ne soit au courant. Comment cela est possible ? »