
Le rideau est tombé ce jeudi 6 novembre 2025 sur la 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et la 5e Conférence ministérielle francophone, après quatre jours d’intenses échanges à Dakar. En clôturant les travaux, le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le professeur Daouda Ngom, a réaffirmé « l’attachement indéfectible » du pays à la coopération universitaire francophone.
Selon lui, « l’AUF a choisi Dakar au bon moment » pour avoir organisé cette rencontre internationale qui coïncide avec la phase décisive de développement du Sénégal à travers la mise en œuvre de l’Agenda national de Transformation (ANT) et de la Vision Sénégal 2050, adossés à un capital humain de qualité et à une économie inclusive et résiliente.
Dans cette dynamique, le gouvernement a lancé l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI), une réforme majeure destinée à moderniser un système confronté à des défis structurels : déficit de financement, massification des effectifs, inégalités d’accès, infrastructures insuffisantes, et inadéquation entre formation et emploi.
L’ANTESRI vise, selon le ministre, à renforcer la gouvernance universitaire, à aligner les formations sur les besoins socioéconomiques, à réorienter la recherche vers les attentes des populations et à promouvoir l’employabilité et l’autoentrepreneuriat des diplômés. Le programme met aussi un accent fort sur l’équité de genre, l’inclusion des personnes en situation de handicap, la valorisation des savoirs endogènes et l’émergence d’un modèle africain de production scientifique.
« Nos universités sont embarquées dans le même bateau. Nous faisons face aux mêmes défis, mais aussi aux mêmes espoirs », a insisté le ministre. Il appelle une solidarité académique francophone plus forte.
« Faisons de l’AUF notre bien commun, une plateforme d’échanges et de transmission pour bâtir des universités plus inclusives, plus innovantes et plus ancrées dans les réalités de nos peuples », a soutenu le professeur Daouda Ngom, Il a par ailleurs adressé ses remerciements à l’ensemble des délégations et à l’AUF pour « leur contribution à une francophonie scientifique vivante et solidaire ».
La rencontre mondiale de la francophonie c’est clôture par la Déclaration de Dakar dont 18 pays déjà validée avec un engagement commun: renforcer la diplomatie scientifique et la coopération interuniversitaire.
Lansana DIANDY































