Le président de la commission des lois de l’Assemblée Nationale a parlé avec un « cœur » qui « saigne ». L’avocat a rappelé devant la tribune de l’Assemblée Nationale, les déclarations de Moustapha Diakhaté, Matar Diop tous anciens collègues parlementaires et anciens dignitaires du régime précédent dont Saliou Samb, Président du conseil départemental de Mbour qui selon le parlementaire avaient soutenu la répression des manifestations.
<<Un député s’est mis devant cette turbine pour dire « Tout ce qui serait tenté de manifester seront ligotés et jetés à Haute-Mer pour être dévorer par les poissons. » Il s’appelait Matar Diop .Un ancien député dignitaire dans l’ancien régime, devant les caméras et sous les projecteurs, avait dit « Quiconque serait tenté de manifester sera arrêté ou emprisonné ou même assassiné», soutient Me Tall.
Pas question d’effacer les actes qui ont été commis d’après le député qui déclare qu'<< Avant de pardonner, il faut qu’on se livre à cet exercice de vérité>>.
<<Qui les a armés? Qui a donné l’ordre de tirer à vous pourtant? Qui a paie après avoir demandé d’assassiner? M. le Président, il faut que la lumière soit faite. J’ai le coeur qui signe. Les larmes courtes où? Et l’occasion est donnée devant l’histoire et devant la possibilité. Aux familles des victimes de faire leur deuil. Parce que jusqu’ici, on n’a pas encore de faire le deuil>>, s’interroge le député de PASTEF, majorité présidentielle.
Pour lui, << la meilleure façon de rendre hommage aux forces de défense et de sécurité est d’apporter toute la lumière sur l’assassinat et la disparition de deux militaires, Fulbert sambou et Didier Badji .>>