Au Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, la cellule de Samuel Sarr ressemble davantage à une chambre d’alerte qu’à un lieu de détention. Derrière les murs, ce n’est plus seulement la justice qui est en jeu, mais la vie même de l’ancien ministre.
Ses avocats tirent la sonnette d’alarme : l’état de santé de leur client se dégrade dangereusement. L’Observateur recense pas moins de quatre évacuations sanitaires en l’espace de quelques mois. À cela s’ajoute une pile de certificats médicaux, autant de signaux rouges déposés dans son dossier.
L’urgence a fini par pousser le juge à agir. Mercredi dernier, il a mandaté le Professeur Maïmouna Ndour, sommité en endocrinologie et diabétologie, pour une mission délicate : déterminer si Samuel Sarr peut encore supporter la rigueur d’une détention, même médicalisée.
Et les nouvelles ne sont pas rassurantes. Selon L’Obs, un rapport signé par le cardiologue Dr Adama Gning Diop évoque un “haut risque cardiovasculaire”, plaçant Sarr dans la zone critique.