Papa Ibrahima Senghor, président du mouvement Kaolack Bi Guene, a exprimé une vive inquiétude face à la multiplication, ces derniers jours, d’images et de contenus dégradants visant le Président de la République. Diffusées massivement sur les réseaux sociaux, ces publications portent, selon lui, « gravement atteinte à la dignité du Chef de l’État » et traduisent une dérive préoccupante menaçant les fondements du vivre-ensemble républicain.
Senghor rappelle que le Président ne représente pas seulement une personne physique, mais l’incarnation de l’État, la continuité des institutions et la stabilité de la Nation. « Toute atteinte à son image dépasse la simple critique : elle touche directement la République », insiste-t-il, soulignant le caractère symbolique et sacré de la fonction présidentielle.
Selon lui, les fondateurs de la Nation ont toujours veillé à protéger la respectabilité des institutions et des symboles d’autorité. Le respect dû au Président n’est donc pas une faveur, mais une exigence civique. Il estime qu’aucune frustration politique ou discorde sur les réseaux sociaux ne saurait justifier la profanation de l’image du Chef de l’État.
Face à cette escalade, Papa Ibrahima Senghor appelle chaque citoyen à un sens élevé de responsabilité. Les réseaux sociaux, prévient-il, ne doivent pas devenir des espaces de diffamation ou de destruction morale. La liberté d’expression, dit-il, ne doit en aucun cas être confondue avec la liberté d’insulter.
Il interpelle également le Procureur de la République et demande que la justice prenne toutes les mesures légales nécessaires pour identifier et poursuivre les auteurs de ces actes, afin de préserver la sacralité de la fonction présidentielle. « Il ne s’agit pas de protéger un homme, mais l’institution qu’il incarne », rappelle-t-il.




























