Dans sa communication en Conseil des ministres, le Premier ministre a recentré le débat sur la nécessaire modernisation de l’appareil d’État. Il a réaffirmé son engagement à faire évoluer « une Administration bureaucratique » vers « une Administration moderne et performante ». Il a pointé « l’instabilité institutionnelle », les « chevauchements de missions », la « redondance des structures » et les « difficultés dans la coordination de l’activité ministérielle ». Pour y remédier, il a instruit le Secrétaire général du Gouvernement et les ministères concernés de proposer de nouveaux décrets d’organisation, ainsi qu’un schéma global de l’administration territoriale aligné sur la Charte de la déconcentration, « d’ici la fin du mois de février 2026 ». Sur la réforme du système national de retraite, Ousmane Sonko a jugé indispensable la mise en place d’un dispositif « plus inclusif, mieux administré et financièrement solide ». Il a souligné que les réserves de l’IPRES pouvaient devenir « un levier majeur de financement endogène » du Plan de Redressement économique et social. Il a demandé l’élaboration, dans un délai de trois mois, d’une « feuille de route 2025–2028 » articulée autour de l’assainissement du système, de l’élargissement de l’assiette contributive et de l’orientation progressive des investissements de l’Institution.





























