Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une sordide affaire de sexe impliquant un élève en classe de première Ch.D et R.T une élève en classe de terminale. Au centre des faits, Kocc.
Qui n’a donc jamais entendu parlé de ce fameux Kocc exerçant une main courante sur tout ce qui est histoire de mœurs et de diffusion de vidéos pornographiques au Sénégal?
Tout serait parti d’une discussion entre Ch. D et la jeune fille R.T. Le jeune homme se serait présenté sous le nom de Dior et l’aurait persuadé de lui envoyer une vidéo compromettante, chose faite, il lui proposera ensuite de poursuivre la discussion sur WhatsApp.
Une fois sur whatsApp il avoue être en réalité un homme et somme R.T d’entretenir des relations sexuelles avec lui au risque de voir ses vidéos publiées dans les réseaux sociaux notamment ceux de Kocc.
Dans un premier temps R.T cède puis fini par se rétracter en prétextant être dans sa période rouge (les menstrues).
Après moult tentatives, la vidéo finit sur le site de Kocc suivi immédiatement d’une plainte déposée par la fille. Son frère mis au courant de la situation débourse la somme de 300 euros pour que le diffuseur retire les images de son site.
L’enquête menée par la Division des investigations criminelles, permettra de tracer le numéro et le portable du mis en cause en l’occurrence CH. D.
Ce dernier reconnaît détenir la vidéo, mais prétend laisser le téléphone à certains de ses amis qui pourraient secrètement se la transmettre.
Acculé par le procureur devant la barre, il finit par avouer qu’il s’est présenté comme étant une fille. Il avait pourtant au préalable affirmer que la fille savait qu’il était un homme et que cela ne l’avait pas empêché de lui proposer des relations sexuelles.
Quant à la fille, elle a reconnu avoir envoyé la vidéo mais en vue unique, d’où sa phrase : “Dema ko flamme”. Elle a confié que CH.D a pris le soin d’enregistrer la vidéo à l’aide d’un second portable.
L’avocat de la partie civile, qui a réclamé deux millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts, à affirmer tout comme le procureur que le sfaits sont constants. Il a demandé six mois de prison ferme. La défense, elle, a plaidé la clémence pour permettre à son client de s’amender et poursuivre son année scolaire.
Ch.D a été condamné à deux ans, dont un mois ferme et devra payer à la partie civile un million de francs CFA.
PointActu