« Les détenus Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guéye doivent être mis en liberté sans délai», c’est le titre du communiqué signé par la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal. Officialisé ce 17 janvier, le document signé par les trois (3) organisations de défense des droits de l’homme renseigne de la préoccupation de ces dernières par le maintien en détention de messieurs Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guéye, plus de deux mois après avoir tous les deux relevé appel, le 26 octobre 2023, de la décision d’irrecevabilité de leur demande de liberté provisoire par le magistrat instructeur. Pour la Raddho, la LSDH et Amnesty International Sénégal, les dispositions de l’article 187 alinéa 2 du code de procédure pénale stipule clairement que « … Celle-ci (la chambre d’accusation) doit, en matière de détention provisoire, se prononcer au plus tard dans le mois de l’appel prévu, faute de quoi l’inculpé est mis d’office en liberté sauf si des vérifications concernant sa demande ont été ordonnées ».