L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) est en deuil après la découverte tragique du corps sans vie de Matar Diagne, retrouvé pendu dans sa chambre. La nouvelle, bouleversante, a été accompagnée sur sa page Facebook, ou il exprimait son intention de mettre fin à ses jours. D’après les informations du journal Libération, c’est un voisin du défunt qui fait la macabre découverte. Sous le choc, il immédiatement alerté d’autres étudiants avant de tenter de de le réanimer, en vain.
Les confrères nous apprennent que les premiers éléments de l’enquête menée par la gendarmerie révèlent que Matar Diagne s’était récemment isolé. Ses camarades, interrogés par les enquêteurs, ont témoigné qu’il passait de longues heures à écrire et se montrait de plus en plus réservé. Très discret sur sa maladie, il n’en parlait à presque personne. Cependant, il évoquait parfois la séparation de ses parents et, surtout l’état de santé préoccupant de sa mère, victime d’un AVC.
Dans Libération toujours, âgé de 26 ans, Matar Diagne s’eteit distingué par son excellence académique terminant major de son centre lors du Baccalauréat. Il était également un soutien essentiel pour sa mère, à qui il envoyait une grande partie de sa bourse.
L’enquête se poursuit, afin d’éclaircir les circonstances exactes de ce drame qui endeuille profondément l’UGB et toute la communauté universitaire.