Le parti démocratique sénégalais ne démord pas Après l’installation d’une commission d’enquête parlementaire initiée par les députés du PDS, c’est la fédération du parti démocratique sénégalais en France qui constate et dénonce “le caractère xénophobe, chauvin et dangereux de la décision rendue par le Conseil constitutionnel dont certains membres sont à la solde et sous la coupole du candidat Amadou Ba. Elle exige d’ailleurs et sans ambiguïté l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.La fédération n’est pas seule dans cette exigence, Lamine Thiam président du groupe parlementaire Liberté démocratie et changement par ailleurs, responsable politique au PDS ainsi que Mayoro Faye sont dans la même dynamique.
PDS France exige un report sin die…
Ce report note l’entité, permettra d’avoir des élections inclusives et transparentes avec une évaluation du système de contrôle des parrainages et la restauration du président Karim Meissa Wade dans ses droits bafoués par des juges aux ordres. Car éliminer un candidat qui est exclusivement de nationalité sénégalaise par la plus haute juridiction de notre Pays n’est rien d’autre qu’un assassinat judiciaire ». Elle lance également un appel à la mobilisation à toutes les instances du parti, à tous les responsables, aux mouvements de soutien, aux alliés, à tous les Sénégalais épris de paix et de justice pour faire face à cette comédie électorale qui ne profite qu’à Amadou Ba. ” En effet, la fédération parle de “coup d’Etat électoral du Samedi 20 Janvier perpétré par le Conseil constitutionnel et depuis, la tenue d’élections inclusives, libres, démocratiques et transparentes s’est fondamentalement éloignée de notre cher Pays qui jadis était la vitrine en matière de compétition électorale en Afrique”. Le communiqué ajoute que “l’élimination honteuse d’une quarantaine de candidats à la candidature durant le contrôle des parrainages a été le premier jalon d’une violation systématique du processus électoral”.
Par ailleurs, la fédération du parti démocratique sénégalais en France est certaine que la participation du président Karim Meissa Wade à l’élection du 25 Février signifierait le retour à la magistrature suprême du parti démocratique sénégalais et de ses alliés. “Ce retour aux affaires déclencherait le processus de construction d’un Sénégal prospère, uni, avec une justice indépendante en dehors des combines politiciennes et des coups bas tordus. Orchestrés par des candidats sans envergure politique à l’image du très impopulaire Amadou Ba et du mercenaire Thierno Alassane Sall ”note le texte Et de demander également au groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Changement de déposer dans les plus brefs délais une motion de censure contre le spécialiste des coups tordus et principal parrain du conseil constitutionnel Amadou Ba.
…Lamine Thiam embouche la même trompette
A Kébémer aussi, les membres du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ont émis une demande ferme pour l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle. Ces derniers ont mis en cause, la légitimité du processus démocratique en cours. Il faut disent-ils, une solution légale pour permettre sa participation à l’élection présidentielle, affirmant que son exclusion porterait atteinte à l’intégrité et à la crédibilité du processus électoral. Cette décision fait suite au retrait illégal de leur candidat Karim Meissa WADE, candidat de la coalition K-24 de la liste des candidats retenus pour l’élection Présidentielle du 25 Février 2024 par le Conseil Constitutionnel.
…Mayoro Faye va plus loin
Sur le même sillage, le comité électoral de la section communale de Saint-Louis, exige le report des élections pour permettre à la commission d’enquête parlementaire d’édifier les sénégalais sur les soupçons de corruption et de conflit d’intérêts révélés, ainsi que le retour immédiat au Sénégal et sans condition de leur candidat Karim Meissa WADE, Candidat de la Grande Coalition K-24. Ledit comité invite le Président de la République à prendre toutes ses responsabilités en tant que Chef Suprême de la magistrature dans cette situation de crise institutionnelle et appelle-les sénégalais à se mobiliser pour sauver le pays, ses institutions et son système démocratique. En outre, il exige la dissolution, sans délai du Conseil Constitutionnel et la démission d’Amadou Ba.
En effet, Mayoro Faye et Cie ont dénoncé « avec fermeté la décision sournoise du Conseil Constitutionnel qui s’apparente a un coup d’état pré-électoral porté contre notre candidat Karim Meissa WADE, les soupçons de corruption qui pèsent sur certains magistrats du Conseil Constitutionnel orchestrés par le Premier Ministre Candidat Amadou BA, les conflits d’intérêt graves entre des juges du Conseil Constitutionnel et certains candidats et leur entourage direct et exige des enquêtes de patrimoine ». Par le même volet ils ont encouragé et appuyer la demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire initiée par des députés du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, la sérénité et la détermination des autres groupes parlementaires qui ont décidé de soutenir l’initiative de leurs collègues libéraux